Compilation
"Ça chante comme ça peut"
 

 

Cette compilation est celle de tous les morceaux dans lesquels je chante.
Beaucoup sont des compositions personnelles.
D'autres sont soit des poèmes connus, soit des traditionnels, soit enfin des compositions (et paroles) créés par des musiciens rencontrés au fil du temps et des lieux.
Vous trouverez plus de renseignements ci-dessous ou en consultant les albums d'où sont extraits ces morceaux.
J'ai laissé les morceaux les plus anciens (2006, par exemple) dans leur jus.
Du coup, parfois, c'est... Je ne sais pas.

Bonne écoute.

 

• Un homme de grâce / Album "Au bord"
Tango... Doux tango.
Cette superbe mélodie a été composée par Barnadine (Mike), australien de Melbourne, et les excellentes paroles françaises ont été écrites par Philippe Martin (Wopelka).
Réellement, un morceau magnifique que j'ai eu beaucoup de plaisir à chanter.

 

• Dédé le dragon / Album "Hic sunt leones"
Cela raconte l'histoire d'un dragon d'il y a très longtemps (et encore plus), qui n'a pas fait le poids face aux hordes religieuses de toutes obédiences venues porter la bonne parole en vous l'enfonçant dans la gorge, si besoin est.
Chœurs : remerciements à Isabelle Vujosévic.

 

• La complainte de Mandrin / Album "La Chambre des Nuages"
Ce chant, créé on ne sait pas vraiment quand, est la plus célèbre des complaintes colportées à l'occasion ou après la mort de Mandrin, célèbre brigand français (1725-1755).
Il en existe des dizaines de versions.
Mandrin fut très populaire auprès du peuple, car il ne s'en prenait qu'aux fermiers généraux, haïs par les paysans et les gens de basse condition.
Dans l'imaginaire collectif, il subsiste encore aujourd'hui cette image du brigand héroïque, qui volait les riches, tout en défiant la Royauté de l'époque par Louis XV.
Une sorte de Robin des Bois pour de vrai...
D'importants passages de cette chanson ne correspondent pas à la réalité. Par exemple, la bande de Mandrin ne s'habillait pas en blanc pour se déguiser en marchands. Par ailleurs, l'activité principale pour laquelle Mandrin fut jugé n'était pas le brigandage et le vol, mais la contrebande qui n'apparaît même pas dans le texte.
Enfin, Mandrin n'a pas été pendu à Grenoble mais roué à Valence.
Un grand merci à Vincent Sermonne pour ses kits de batterie, il a fait là un grand et beau travail.

 

• Légende de Chine / Album "Au bord"
La Chine prélève des organes sur ses condamnés à mort.
Ammesty International et de nombreux autres organismes (Société Britannique de Transplantions, etc...) affirment que la Chine prélève illégalement des organes sur ses condamnés à mort après leur exécution. Elle entretiendrait un marché lucratif, au point de choisir les dates de mises à mort en fonction des demandes des occidentaux... Le gouvernement chinois nie.
Le bout de l'horreur ? Sans doute.
Chanson avec musique de "style approximativement chinois / gamme pentatonique", du moins telle qu'un occidental peut la percevoir. La structure est remplie de cassures dérangeantes qui mettent mal à l'aise.

 

• Viens, le train / Album "La Chambre des Nuages"
Ce morceau, sinistre à souhait, vous enlèvera désormais toute envie de danser, de faire la fête, ou de manger du chocolat en souriant bêtement :)
Les paroles racontent la perte de la mémoire, ce voyage terrible et incessant entre le passé et le présent, soit parce que la vieillesse s'installe, soit par le fait de maladies (Alzheimer, etc.).
Le morceau évoque donc de façon théâtrale et pathétique, mais énergique, les souvenirs d'un quelqu'un ou d'une quelqu'une. S'y dessinent des promenades heureuses dans des gares emplies de trains peu à peu enfouis dans le passé.
Il y a a probablement toujours quelque chose de doux à récupérer dans le terrible et l'insoutenable. Parfois, rarement, les personnes définitivement perdues entre le présent et le passé sourient et semblent presque apaisées, revivant des moments de bonheur connus d'elles seules.

 

• Le cri d'amour de la libellule / Album "Estuaires"
Imaginez. C'est le crépuscule.
Vous êtes assis au bord d'un étang.
Entre les troupeaux de moustiques en formation d'attaque et les cris d'amour des libellules, vous distinguez les yeux un peu fous de grenouilles locales. Waoh.
Le fond sonore de l'étang n'est pas de moi. Merci à Freesound.
Par ailleurs, oui, je me suis beaucoup inspiré des phrasés de la flûte jouée par Roger Bourdin et présente sur "Il est cinq heures, Paris s'éveille".

 

• Le long de cette rue-là / Album "Au bord"
Autrefois, il y avait là un couvent... Puis vinrent les immeubles.
Cela se passait à Périgueux, en Dordogne. Chanson mélancolique.
Solo final avec trois guitares acoustiques qui se croisent...
La basse est joliment interprêtée par Edouard Quatrocchi.

 

• L'Auberge du Phare / Album "Au bord"
Fond d'auberge une nuit au bord de la plage, en hiver.
Refrains et solo avec de la sueur sous les bras (Pardon !).
Le solo final est magistralement envoyé par Frédéric Chanteloube.

 

• Fantômes / Album "La Chambre des Nuages"
Dans les camps du Darfour, pour manger, il fallait se déplacer à l'intérieur des immenses camps qui jalonnent de grandes étendues désertiques. Une maman qui allait chercher de la nourriture pour ses enfants n'était pas sûre de revenir vivante de ces traversées, alors que des hordes de miliciens déjantés sillonnaient les abords et les allées de ces camps ?
Le Darfour, ça nous concernait tous, et d'autres camps se contruisent toujours et encore.

 

• Hôtel / Album "Hic sunt leones"
Morceau composé il y a déjà longtemps, mais qui n'avait jamais été terminé.
C'est du rock, du velu qui sent fort des aisselles.
A l'harmonica, mon frère, Joël Pompougnac.
Ça cause des hôtels un peu sinistres que tout un chacun a traversé dans sa vie, genre la douche de la chambre qui goutte la nuit depuis des siècles et des siècles.

 

• C'est pas normal / Album "Au bord"
Se mettre dans des files d'attente pour manger un peu...
Ça me gave, ça me met hors de moi qu'il y ait des familles entières obligées de se mettre dans des files d'attente d'associations caritatives pour avoir un peu de quoi bouffer. C'est pas normal, si eux en ont si peu, c'est clair, d'autres en ont donc trop pris.
Et on n'a qu'une vie.
La morceau, au-delà du thème abordé est un pari musical entre une basse et une voix.
Edouard Quatrocchi a créé la ligne de basse.

 

• Le dormeur du val / Album "Estuaires"
Le très célèbre poème de Rimbaud. J'y ai mis un léger fond musical et je vous le parle.
Comme je peux.
Il y a déjà eu tellement de bonnes versions...

 

• Le tram / Album "Hic sunt leones"
Chanson composée et interprêtée par Scott Lake, entendue dans un forum musical.
Après avoir pris contact avec Scott, celui-ci m'a envoyé la bande-son du morceau, ce qui m'a permis de la chanter à mon tour, tout en conservant l'ambiance originale.
Musiciens : Scott Lake, Jens Leuner and Andy McRory.

 

• Demain dès l'aube / Album "Estuaires"
Tellement beau. Victor Hugo.
"...Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur..."

 

• Elle fait des pas / Album "Au bord"
Elle s'appelait Guillemette et elle est morte foudroyée un mauvais jour.
Chanson sans doute mièvre, mais elle est sortie comme ça et je l'apprécie.
Ecrite en regardant une photo où elle marche lors d'un carnaval en portant sa petite fille dans ses bras.
Basse fretless déroulée par Edouard Quatrocchi.

 

• Une cuillère pleine de miel / Album "Au bord"
C'est une collaboration entre Knockman (Matt, de Tokyo) et moi.
La chanson est de knockman.

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